La vie de Lucien, comme celle de bien des jeunes, a changé en mars lorsque les écoles ont fermé en raison de la COVID-19. C'est son père qui lui a proposé de participer au festival à travers leur programme "Creator Class", puisque le jeune garçon est depuis longtemps passionné de dessin. "Je ne connaissais pas le festival, mais quand mon père m'en a parlé, ça m'a beaucoup intéressé," explique Lucien. La pandémie a inspiré toute la démarche artistique derrière l'oeuvre. Les animaux de la jungle qui y sont représentés représentent des qualités qui sont importantes selon Lucien, surtout en ces temps uniques: "Le lion signifie le courage, l'oiseau signifie la liberté et les deux petits singes représentent l'amitié; ça a rapport avec la pandémie."
Quelques-unes de nos enseignantes se sont rendues sur place afin de voir l'oeuvre de Lucien.
En tant que plus jeune artiste ayant participé au festival en tant que muraliste, Lucien encourage les autres enfants de son âge de tenter leur chance et de se lancer dans des projets qui leur tiennent à coeur même s'ils pensent être trop jeunes pour le faire. "Au début, je pensais que je ne pourrais pas réussir et que mon aventure se serait arrêtée là. Mais non, ça a marché. J'ai eu espoir, j'ai travaillé fort, donc oui, je pense que je ne suis pas le seul à pouvoir faire une telle oeuvre," nous dit Lucien. Emma-Rose Bocklandt, Mattea Salter et Perline Kalgora, aussi élèves de 5e année à notre école, l'ont aidé avec son projet. Il a aussi reçu l'appui d'autres bénévoles de la communauté de Moncton: "J'ai beaucoup apprécié les gens qui m'ont aidé et c'était une très bonne aide."
Il dit maintenant avoir un léger pincement au coeur quand il pense aux gens qui pourront voir son oeuvre sur les murs de la ville. Il espère qu'elle sera bien accueillie et que les gens aimeront ce qu'elle représente. Sa murale est située à l'arrière du bâtiment des Services communautaires et d'aide à la famille, près de la rue Main, au centre-ville de Moncton.
